Productivité et croissance



Patrick Artus et Gilbert Cette Parution : 15.06.2004 Le niveau de vie de la France, et plus largement de l’Union européenne, est inférieur d’environ 25 % à celui des États-Unis. Que s’est-il donc passé depuis les « Trente glorieuses », années fastes de rattrapage de l’Europe par rapport aux États-Unis ? Comment expliquer la rupture des évolutions relatives de productivité et de niveau de vie entre l’Union européenne et les États-Unis des années quatre-vingt-dix ? Par les nouvelles technologies ? Quelles réformes mettre en œuvre en France pour que le niveau de vie progresse plus rapidement ? Sans remettre en cause notre modèle social, sans dégrader les finances publiques ? Existe-t-il des stratégies sectorielles ? Patrick Artus et Gilbert Cette, auteurs des deux rapports, reviennent sur ces questions et présentent leurs analyses dans une perspective à la fois historique, internationale et sectorielle. Gilbert Cette souligne le rôle de l’accumulation du capital en général, de l’investissement dans les nouvelles technologies de l’information en particulier, l’impact de la durée moyenne du travail et l’importance des taux d’activité et des taux d’emploi. Patrick Artus fait le diagnostic d’une intensification de la concurrence des pays émergents dans les secteurs avancés. Les deux auteurs font différentes préconisations pour accroître la production par habitant en France, dans la perspective du vieillissement de la population :  notamment rendre davantage flexible le marché du travail tout en réduisant la précarité, ce qui permettrait de concilier à la fois une meilleure efficacité économique et une plus grande équité ;  adopter une stratégie à deux composantes : d’une part, la montée en gamme de la part la plus sophistiquée de l’industrie et la recherche d’une spécialisation internationale sur les zones en forte croissance, comme le font l’Allemagne et le Japon ; d’autre part, le maintien des mesures en faveur des non qualifiés (allègements de charges, crédit d’impôt, développement des services de proximité) afin d’augmenter l’emploi dans les secteurs protégés. Ces deux rapports sont commentés par Olivier Garnier. Ils sont accompagnés de quatre compléments. Ceux-ci dressent un bilan des différentes mesures prises depuis quinze ans pour stimuler l’emploi en France, comparent les réformes du marché du travail dans les grands pays industrialisés, donnent des estimations de la qualité du travail ou encore examinent les déterminants de la productivité de ces pays dans les dernières années du XXe siècle. Commander le rapport La lettre Analyses Économiques n° 4/2004 - Juin 2004 Le niveau de vie de la France, et plus largement de l’Union européenne, est inférieur d’environ 25 % à celui des États-Unis. Que s’est-il donc passé depuis les « trente glorieuses », années fastes de rattrapage de l’Europe par rapport aux États-Unis ? Comment expliquer la rupture des évolutions relatives de productivité et de niveau de vie entre l’Union européenne et les États-Unis des années quatre-vingt dix ? Par les nouvelles technologies ? Quelles réformes mettre en oeuvre en France pour que le niveau de vie progresse plus rapidement ? Sans remettre en cause notre modèle social, sans dégrader les finances publiques ? Existe-t-il des stratégies sectorielles ? Patrick Artus et Gilbert Cette, auteurs des deux rapports, reviennent sur ces questions et présentent leurs analyses dans une perspective à la fois historique, internationale et sectorielle. Les deux rapports ont été présentés à la séance plénière du 29 janvier 2004, puis, en présence du Premier ministre, le 27 février 2004. Cette lettre, publiée sous la responsabilité de la cellule permanente du CAE, reprend les principales conclusions tirées par les auteurs.

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